Taranapantha
le Taranapantha tient son nom de son fondateur Taranaswami (1448-1515 A.D.). Elle est aussi appelée « Samaiyapantha » parce que ses fidèles ne vénèrent pas les statues mais les livres sacrés (samaiya). Taranaswami est mort à Malharagarh dans l’ancien Etat de Gwalior, dans le Madhya Pradesh, qui est devenu le lieu principal de pèlerinage de cette section jaïne.
Les Taranapanthis rejettent totalement la vénération des statues. Dans leurs temples, ils leur préfèrent celle des livres sacrés. En plus de ceux des autres Digambaras, ils manifestent un culte pour les quatorze de leur fondateur. De plus, ils donnent une grande importance aux valeurs spirituelles et à l’étude de la littérature sacrée. C’est pourquoi, on trouve chez eux une absence complète d’autres pratiques religieuses. Taranaswami était aussi fermement opposé aux distinctions de castes. De ce fait, il a ouvert largement les portes de sa section aux Musulmans et aux gens de basses castes. Du fait de ses positions, il ressort que Taranaswami a établi ses principes sous l’influence directe des doctrines de l’Islam et des enseignements de Lonkashaha, le fondateur de la section non idolâtre des Sthanakavasis chez les Svetāmbaras. Peu nombreux, les Taranapanthis se trouvent dans le Bundelkhand, dans la région du Malwa au Madhya Pradesh et la région de Khandesh au Maharashtra.
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Raphaël Urbain le 17 mai 2016
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